LES NATURALISTES PARISIENS

45 Rue de Buffon
75005 PARIS

Adresse : http://www.chez.com/naturalistes


Assemblée générale du 7 MARS 2017
Rapport du Secrétaire général Pierre FESOLOWICZ

Chers amis et collègues ,

          Au cours de l’année 2016 nous avons effectué 40 excursions, dont un voyage de 4 jours, 2 visites, écouté 3 conférences, participé à 2 séances de communications et une séance de présentations libres. Ce qui représente au total 52 journées d’activités, dont il est bon de souligner qu’elles ont encore reposé sur l’effort d’une quarantaine de collègues.

    Au sein de notre association, la botanique reste la discipline dominante avec 36% de nos activités, et nos herborisations se déroulent à plus de 50% dans le sud du Bassin de Paris. Les excursions parisiennes stricto sensu ont pris une importance substantielle dans le calendrier automnal. Toutes ont été remarquables, cependant bon nombre d’entre-elles auraient mérité d’être programmées durant la période hivernale.

     Sans surprise, je commencerai ce compte rendu d’activités par la botanique, c’est-à-dire l’étude de la flore qui, de par son approche directe, se pratique en toutes saisons et en tous lieux.

     La conférence de Christian Bock le 31 janvier sur la pollinisation ouvrit brillamment ce chapitre. Notion physiologique primordiale, dont les mécanismes élaborés par la nature inépuisablement inventive, sont à observer sur le terrain, à rechercher et à décrire. Ceci afin d’associer davantage la botanique de détermination à l’observation biologique dans nos investigations.

    En compagnie de Jean-Luc Tasset nous avons suivi avec grand intérêt de nombreuses excursions. Le 22 mai en forêt de St-Germain, sur terrasse alluviale de haut niveau, nous avons observé Hottonia palustris, Cardamine impatiens, Aquilegia vulgaris, Doronicum plantagineum, et sur sables calcaires Carex praecox et Thalictrum minus subsp saxatile. A Etrechy le 18 septembre, dans le secteur méridional dominé par le Calcaire d’Etampes, Seseli annum, Armeria arenaria, Chondrilla juncea, Genista tinctoria, Pimpinella saxifraga et Tuberaria guttata ont été notées. Dans la Forêt de Rosny-sur-Seine le 9 octobre, sur Argile à Silex et Calcaire Lutetien Daphne mesereum, ainsi qu’Euphorbia stricta, Sedum rubens et Ononis natrix ont été inventoriés.

     La rive droite de la Seine offre une succession de forêts allant de Champagne-sur-Seine à Morsang. Ces dernières sont toutes sur l’Argile à Meulières de Brie que supporte le Calcaire de Champigny. Elles offrent ainsi une large palette floristique allant du pôle basique des stations thermophiles à flanc de coteaux, jusqu’à la Chênaie sessiliflore des plateaux briards humides et acides.

     Deux excursions y ont été réalisées par Samia Larous, qui sut prendre en compte la singularité de ce secteur. Le 19 juin avec la collaboration de Laurence Tulane, sur les rebords de la Forêt de Rougeau inondée par les violentes pluies du printemps, nous avons examiné Lithospermum purpureo-caeruleum, Gentiana cruciata et Blackstonia perfoliata. Puis dans le Bois de Ste-Assise le 16 octobre, avec l’assistance de Jean-Paul Chabrier, nous avons porté toute notre attention sur Erica scoparia, Erica tetralix, Ulex nanus et un monumental polypore Meripilus giganteus.

    Le 10 juillet Jean-Pierre Méral et Jean Giraud nous ont guidés dans la Forêt de Barbeau avec le même dessein, afin de nous proposer un riche ensemble floristique comprenant entre autres Carex echinata, Menyanthes trifoliata, ainsi que des hôtes beaucoup plus fréquents du plateau briard, comme par exemple Cirsium palustre et Ranunculus sardous.

     C’est au cours de la journée du 31 juillet consacrée aux milieux humides que Joëlle Bache et René Le Ruyet se sont appliqués à nous présenter une remarquable flore du bord des eaux, le long du Canal de l’Ourcq. Nous y avons relevé Oenanthe fluviatilis, Potamogetum pectinatus et Sagittaria sagittifolia.

     La Forêt de Notre-Dame recèle un grand nombre de Plantes intéressantes. Le 14 août ce dévoué collègue assisté de Mila Tanaskovic, nous a montré le chemin afin de nous y faire observer Utricularia australis, Potamogetum lucens, Exaculum pusillum, Lobelia urens, Lythrum hyssopifolia et Anagallis minima, pour ne nommer qu’elles.

     Le 24 avril à Nogent-l’Artaud, Yvan Bultel, Joëlle Bache et Antoine Monaque nous ont fait voir Anemone ranunculoïdes, Phyteuma spicatum et Stachys palustris. Notre passage dans l’ancienne carrière permit une récolte de fossiles, illustrant fort bien l’étage Bartonien et son faciès local.

     Le massif de Fontainebleau, de par l’étendue de ses sables stampiens et leur grésification, présente un caractère exceptionnel, favorable à l’étude des lichens et des mousses. Cette année notre excursion lichénologique eut lieu le 12 mars à Montigny-sur-Loing, sous la conduite de Françoise Guilloux et Gabriel Carlier. Un beau cortège de Cladonia a marqué cette journée, avec en particulier l’observation de l’inhabituel Cladonia scabriuscula. Cet itinéraire a permis de revoir la curieuse hépatique Ptilidium ciliare. Avec Michel Arluison la semaine suivante au Mont Echelé, nous vous avons montré une série de bryophytes comprenant Brachythecium populeum, Cirriphyllum crassinervium et Nowellia curvifolia. Le 27 novembre à Moret-sur-Loing nous avons complété ces observations par Antitrichia curtipendula, Herzogiella stellata et Ulota hutchinsiae.

     Je terminerai ce chapitre consacré à la botanique par l’excursion du 11 septembre dans la Vallée du Sausseron. On ne peut se rendre à Valmondois sans évoquer, comme l’a si bien fait Pierre Bonin, La mémoire de Georges Duhamel, ainsi que celle de Gérard son neveu, membre des Naturalistes Parisiens, administrateur de notre association et spécialiste des Carex de France.

    Notre voyage d’étude de la Pentecôte s’est déroulé dans la partie méridionale du département de l’Yonne. En commun avec l’ANVL, il était organisé par Michel Arluison, Nicole Santarelli, Marc Douchin, Simone Perdereau et moi-même. C’est une campagne aux aspects très diversifiés que nous avons parcourue durant 4 jours : paysage humide et coloré de la Puisaye, paysage ouvert des riches plateaux bourguignons, céréaliers et viticoles, Paysage de Terre Plaine, marqué par l’élevage et laissant apparaître le socle dès qu’une vallée s’y enfonce. Nous étions au pied du Morvan granitique. La première journée était consacrée à la Puisaye. Nous avons été accueillis à Toucy par Mme Guilpain-Giraud, présidente de l’Association Pierre Larousse, qui nous a présenté cet illustre lexicographe, grande figure universelle du 19ème Siècle, à travers un attachant parcours dans cette localité où il vit le jour. La visite de la carrière des Beaux-Arts à St-Amand-en-Puisaye, sous la direction de Mme Homsy, nous a fait mesurer l’importance d’une activité autrefois florissante, basée sur l’artisanat de la poterie et la décoration, issue de l’exploitation des argiles et des ocres crétacés. La passionnante visite des grottes d’Arcy-sur-Cure et de ses impressionnantes fresques du Paléolithique supérieur, fut complétée par l’examen de la Carrière à Sarcophages, et de la falaise oxfordienne de ST-Moré. De riches observations botaniques ont été faites durant ce séjour : Asarum europaeum, Gymnocarpium robertianum près d’Arcy ; Artemisia camphorata, Crepis taraxacifolia et Centaurea scabiosa angustifolia à St-Moré ; Lunaria rediviva et Cystopteris fragilis à Sauvigny-le-Beuréal ; Viola persicifolia à l’Etang de la Grande Rue ; Asplenium septentrionale dans la falaise de Pierre-Perthuis riche en fluorine. Notre hébergement dans le célèbre village de Vezelay nous donna le loisir d’évoquer ces lieux chargés d’histoire, en particulier celle des Croisades. La bordure du Morvan détermine une couronne de corniches calcaires et sa tectonique cassante provoque des remontées d’eaux minéralisées, que nous sommes allé reconnaître dans les substructions gallo-romaines des Fontaines Salées. Sur les remparts de la ville d’Avallon, érigés par Vauban, nous avons observé l’archéophyte Erysimum cheiri, type ancestral de la giroflée des jardins. Le récif corallien de la vallée de l’Yonne, d’âge Oxfordien nous a brillamment été détaillé par Nicole Santarelli, avec un souci de présentation dans la progression des faciès sédimentologiques : biostrome de Châtel-Censoir, bioherme du Rocher du Parc à Mailly-le-Château, sur lequel nous avons noté le liseron cantabrique et la rare hépatique Southbia nigrella, enfin faciès de haute mer du Calcaire de Vermenton. L’excursion s’est terminée à Irancy, avec une très accueillante présentation par M. Darles, de la culture des cerisiers et de la vigne.

      En dehors du cadre champêtre habituel, nos excursions sont fréquemment accompagnées de visites de jardins ou d’arboretum. Elles soulignent notre intérêt pour l’étude des plantes cultivées. L’agrément que procurent ces nobles végétaux à travers la maîtrise de leur agencement, ajoute un charme supplémentaire à l’Histoire des lieux.

    Ainsi avons-nous débuté cette série d’excursions le 10 janvier dans le Parc Montsouris avec Anne Rigade et Jean-Paul Sagon. Ils nous ont instruits sur la géologie du secteur, son patrimoine immobilier et l’alimentation en eau du réservoir de Montsouris. Non loin de là, le 6 novembre, nous faisant visiter le domaine arboré de la Cité Universitaire, Jean-Pierre Boivin et Anne Rigade n’ont pas manqué de nous montrer Diplotaxis muralis. Le 23 octobre, Sylvie Beaudouin et Olivier de Clarens nous ont conduits sur la Petite Ceinture ferroviaire de Paris, du parc André Citroën au parc Georges Brassens, au rythme décontracté de la vapeur, avec un sérieux acquis concernant l’histoire du secteur, de l’architecture, de l’histoire des Chemins de Fer, ou encore celle de la vigne. La vigne, cette unité de tradition et d’esprit, nous l’avons retrouvée une semaine plus tard à Bercy en compagnie de Mmes Meunier et Mikaty, évoquée à nouveau au gré d’un parcours rappelant, entre autres, la vocation viticole de ce quartier. Le 13 novembre Mme Ray nous a développé un sujet zootechnique fort intéressant autour du rucher du Luxembourg. Original par sa surprenante implantation, ce havre de vie animale fut l’objet d’un brillant exposé de la part de notre diligente collègue, puis sous la direction de Mme Pedotti, le point de départ d’un itinéraire, sur les traces des Chartreux de Paris et des transformations successives de leurs domaines. Plus en périphérie, le 21 août les trois parcs de Montreuil-sous-Bois suscitèrent des propos passionnants et détaillés de la part de Joëlle Bache, tant historiques que scientifiques, avec en particulier l’évocation des 500 Km de murs à pêches, reposant sur l’exploitation du gypse localement sous-jacent. Dans la Forêt de Fontainebleau le 10 avril, nous avons suivi l’aqueduc de la Vanne, ainsi que celui du Loing et du Lunain. M. De Guerra à travers une captivante synthèse, nous en retraça leur histoire intimement liée à celle de l’alimentation en eau de la Ville de Paris. Le 4 septembre dans l’Arboretum de Chèvreloup, Sabine Beutin et René Le Ruyet ont su mettre en évidence les relations parfois difficiles, qui existent entre le monde des arbres et celui des insectes. L’étude minutieuse des gales a donné une dimension supplémentaire à cette brillante journée d’observations de toute nature, notamment dendrologiques et entomologiques, résumée dans un compte rendu particulièrement explicite.

     La mycologie se pratique beaucoup en forêt. Les végétaux ligneux qui définissent le paysage fournissent une abondante substance aux macromycètes symbiotiques, saprophytes et dans une moindre mesure parasites. Moins sujette à la préférence méditerranéenne des botanistes, elle est par conséquent plus fréquemment pratiquée sur l’ensemble des secteurs de l’Ile de France. Elle demeure ainsi une des disciplines les plus populaires, comme en témoigne l’auditoire attentif lors des expositions des récoltes de la journée. Plusieurs excursions mycologiques ont été conduites par Alain Lauron et ont fait l’objet de sa part, de subtils et généreux commentaires sur le terrain. Le 1er mai, accompagné de René Le Ruyet à Fontainebleau, il nous a fait observer Gyromitra esculenta, Stereum ochraceoflavum et Pluteus romelli, pour résumer une liste de déterminations richement étoffée. A Ferrières le 17 juillet, Hymenoscyphus albidus et Oudemansiella radicata ont été signalés. Le 2 octobre, assisté de Jean-Luc Tasset dans la Forêt de Barbeau, notre maître écouté nous a montré Pluteus depauperatus, Gomphidus roseus et Boletus impolitus, avec quelques plantes supérieures remarquables telles que Thelypteris palustis et Drosera rotondifolia digérant une libellule. Jean-Paul Chabrier le 27 mars dans la Forêt des Grands Avaux, tout au long d’un itinéraire original, nous a permis d’observer Encoelea furfuracea, Nummalariella discreta ainsi que la délicate Portulacée Montia minor.

     L’effort entrepris en 2015 dans nos activités géologiques, dû en particulier à l’initiative de Jean-Paul Sagon et Anne Rigade, s’est maintenu jusqu’à présent. Ce regain d’intérêt trouva son expression finale les 3 et 10 décembre lors de la visite parisienne des Catacombes organisée par Jean-Pierre Gely. Le Lutétien, étage emblématique de notre région, dont il est un éminent expert, fut l’objet d’une présentation saisissante, en ces lieux hypogés particulièrement émouvants. Cela répondait à son brillant exposé de la coupe actualisée du Bassin Parisien, réalisé le jour de notre assemblée générale, rappelant que notre région « est parmi celles les plus étudiées au monde, tant d’un point de vue de la géologie appliquée, qu’en recherche fondamentale dans le domaine des Sciences de la Terre ». J’y ajouterais « et du point de vue durable de l’Histoire des Sciences ».

    C’est bien ce dont sont conscients tous nos organisateurs lorsqu’ils nous guident sur le terrain, comme l’ont si bien illustré par exemple Jean-Paul Sagon et Anne Rigade le 3 avril à Sénart, ayant réalisé un minutieux repérage des blocs de grès stampien, situé dans un énigmatique contexte de dépôt à caractère allogène. Moins curieux mais tout aussi dynamiques sont les dépôts alluvionnaires de la Marne de Trilport à Varreddes, étudiés par nos deux amis le 8 mai. Ils en ont tiré un enseignement varié, tant ces dépôts sont diversifiés et nous renseignent sur la nature de leur provenance, ainsi que celle des différentes auréoles secondaires traversées. De même, Denise Geliot et Simone Perdereau ont souligné l’importance de ces grès. Aussi bien dans le domaine de l’exploitation, comme par exemple le 7 février dans la carrière de Madagascar à St-Chéron, que dans celui de l’archéologie, avec la visite le 7 août de l’abri orné du Trou du Sarrasin à Auvers-St-Georges. C’est avec une forte conviction que Médard Thiry, le 20 novembre à Fontainebleau, nous a persuadés du rôle essentiel des sollicitations en extension dans la fracturation des grès constituant les dalles de surface. Que les contraintes soient d’origines mécaniques ou thermiques, les figures observées, parfois relictuelles, ont trouvé une interprétation crédible et fondée au cours de cette authentique journée d’étude scientifique.

     En ce qui concerne la zoologie, nos activités ont été particulièrement bien suivies cette année. Elles ont débuté par la conférence de Mme Rollard le 17 janvier sur les Arachnides. Cette importante mise au point relative à la description et la classification de ces taxons, fut suivie d’une visite de son laboratoire aussi captivante qu’inattendue. L’excursion à Fontainebleau le 26 juin qui la suivit a permis aux nombreux naturalistes présents d’examiner une bonne quinzaine d’espèces. Ces observations ont trouvé leur point d’orgue lors de la capture par notre conférencière, de la petite Mygale commune dans nos régions, Atypus affinis. L’attention que nous avons portée à la zoologie au début de l’année, augura un intérêt soutenu dans nos excursions. Les séances de communications de François Meunier, concernant les hyperostoses chez les poissons le 13 février et celle du 27 février relative à la classification zoologique, ont été suivies d’une manière attentive et passionnée. Le 29 mai dans la Forêt de Sénart, sous la direction de Guillaume Douault, s’en suivit une féconde mise en pratique de cet indispensable enseignement. Journée au cours de laquelle nous avons examiné un prodigieux cortège d’insectes et autres invertébrés. Miris striatus, Agriotypus armatus, Xylodrepa quadripunctata, Pseudoclerops mutillarius, Leiopus nebulosus, Melachra persicariae et Ephialtes manifestator ont été recensés.

        Avant de conclure je tiens à remercier notre Président honoraire M. Dupuis, notre Présidente Mme Pedotti, MM. Meunier, Konrat, Bonin, Boivin, Bultel, Mlle Chesnoy, Mmes Perdereau et Ray, ainsi que tous ceux qui prennent part au bon fonctionnement de l’association même en cas d’imprévus.

     Ainsi, la journée du 5 juin, organisée par Jean-Luc Tasset dans le Bois de Vincennes, s’est traduite en une fructueuse excursion de remplacement au pied levé. Elle se substituait à l’impossible itinéraire prévu ce même jour à Fontainebleau, conséquence des pluies diluviennes qui venaient de s’abattre sur la Région Parisienne. Variée, intéressante et complète, ce fut une grande excursion malgré la proximité de Paris. Carex depauperata observé en 1836 par François Victor Mérat et régulièrement cité au 20ème siècle jusqu’en 1957 par notre ancien collègue Louis Berrier, s’y est maintenu depuis. Cette remarquable cypéracée que nous avons examinée à l’orée du bois, souligne la permanence de certaines stations historiques jusqu’à présent. Clathrus ruber , Trifolium strictum , Saxifraga cymbalaria var. huetiana intoduite de la Méditerranée orientale, à nouveau Carex depauperata ont été notés dans le Jardin d’Agronomie Tropicale, ainsi qu’Ophioglossum vulgatum dans l’Arboretum du Breuil et Ammi majus près de l’Hippodrome. Dans le parc hospitalier de Saint-Maurice, remarquable ensemble architectural du 19ème Siècle, la découverte d’une belle station d’ Oenothera rosea , de Pseudofumaria lutea , et surtout de la très rare Linaria simplex , signalée dans cette localité à même époque d’après Philippe Jauzein, termina ce bel itinéraire d’une manière exaltante. Ce fut l’occasion d’évoquer Jean-Etienne-Dominique Esquirol, grande figure de la médecine psychiatrique, de renommée internationale et qui donna son nom au célèbre établissement d’assistance aux aliénés. Son modèle d’urbanisation asilaire se voulait être un « instrument de guérison ». Dans ces lieux prestigieux, les quelques végétaux singuliers qui résistent vaillamment à la pression anthropique, méritent la bienveillante attention que les naturalistes leur portent respectueusement. Nous nous attendions à rencontrer un milieu appauvri, nous avons eu une riche journée avec un festival de plantes rares, durant laquelle chacun sut rapidement tirer, et ce jusqu’aux derniers instants, de multiples bénéfices, tant du côté de la botanique que de l’Histoire et de la géomorphologie. Ainsi à l’image de la décrue rapide de la Marne constatée ce jour-là, une rivière abandonnant des espaces sinistrés laisse parfois place à un milieu fertile, fécond en centres d’intérêts, à travers un florilège de sujets d’études, que nous enseigne tout au long de l’année, avec un souci formateur constant, notre Association.

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